Il sito archeologico di Poggio La Croce è sede del CIAF-CHIANTI per le attività all'aperto. L'aver proposto di utilizzare, nel rispetto del patrimonio presente, un'area archeologica con finalità sia di didattica che di socializzazione rappresenta un aspetto del CIAF-Chianti fortemente distintivo.

 

Archeologie Notes sur formation du territoire du Chianti

Les origines (Préhistoire)

A proximité du village de Radda in Chianti, sur le lieu—dit “Poggio la Croce”, ont été entrepris depuis plusieurs années des fouilles archéologiques qui repérent la trace la plus ancienne de l'homme sur le territoire du Chianti. Le site archéologique, situé sur le sommet du "Poggio la Croce" a contribué àl'une des plus intéressantes découvertes de ces derniéres années. A cette altitude, des différents groupes humains, habitant le Chianti au cours de l'histoire, ont laissé de nombreux vestiges. Aujourd'hui l'aspect visible des lieux nous témoigne leurs activités. C'est la fouille qui raconte la longue et fascinante histoire dont le début est difficilement précisable il y a 4000 ans. Ainsi, daté du 2000 ans av. J—C., les archéologues ont identifié la provenance d'une coupe en céramique en forme de cloche renversée au groupe humain de la culture campaniforme. Cette culture remonte àl'âge du cuivre, c'est à dire quand l'homme connaissait déjà l'usage des outils de métal et de ces coupes. Le stade actuel des recherches ne permet pas encore de définir avec précision les activités de ce groupe humain.

 

 

 

 

Seules les nouvelles découvertes àcet endroit nous donneront dans le futur de meilleures indications sur leur présence. Après un abandon, la colline est restée inoccupée jusqu'en 1000 av. J—C. Nous entrons dans l'âge du bronze final en 3000 av. J—C ans, cette période grandiose où l'homme nous émerveille par ses réalisations. A cette période sur le “Poggio la Croce”, se rèfèrent les restes de murs dont les dimensions considérables peuvent ètre comparées aux structures actuellement connues de cette culture ( 14 x 28 mètres environ avec 1,1 mètre d'épaisseur environ ). Cette structure constitue une sorte d'enceinte ouverte dans laquelle l'on a identifié à présent les traces d'au moins une cabane. Sur le pavement, l'ancien habitant a laissé au hasard quelques objets très significatifs pour l'archéologue. Ce sont des restes qui nous confirment le travail sur la corne de cerf et peut—être même la production du fromage. Les observations d'ordre stratigraphique et le mode de vie de l'homme qui élève une enceinte de pierre pour protéger les simples structures internes, recouvertes de branchages, font penser àune population organisée suivant un rythme saisonnier de séjours et longues absences sur mème plusieures années. Selon une étude d'envergure sur cette période historique et nos indices relevés àcet endroit, l'hypothèse serait que des hommes liés àla transhumance des troupeaux rejoingnaient les paturâges en hiver et remontaient vers les zones d'altitude en èté. En effet, on note l'existence d'un ancien parcours qui, utilisé encore il y a 60 ans pour le déplacement saisonnier , traversait la vallée de l'Ombrone et de l'Arbia.

 

 

 

 

Les Etrusques

De la période la plus ancienne de l'histoire des Etrusques, le site du “Poggio la Croce” n'a pas conservé d'indices importants. Ce qui rends très possible l'hypothèse que les lieux furent occupés de manière irrégulière durant le VI siècle av. J—C. Par contre dans le Chianti, de la fin du VII siècle au début du VI siècle, de significatives et importantes découvertes confirment leur présence. A Castellina in Chianti, le tumulus de Montecalvario en reste assurément le monument le plus connu. Parmi les fouilles plus récentes, toujours dans la mème commune, l'on relève à Fonterutoli ( Il Poggino ) une articulation de nécropoles ainsi que une tombe avec chambre funéraire dans la localité de “La Malpensata”. La présence et les caractéristiques de ces monuments funéraires nous permettent de supposer à cette époque à une organisation de vie humaine élobarorée. Ainsi, présents dans le Chianti, les complexes résidentiels devaient ètre occupés par des propriétaires terriens qui administraient directement leurs parcelles. Au stade actuel et limité de nos connaissances, nous attendons de confirmer la typologie après identification approfondie de hameaux de cette époque dans le Chianti. Le système décrit plus haut a dù se modifier considèrablement dans les siècles suivants. Une fois de plus, les indices nécessaires à émettre une telle hypothèse viennent des fouilles sur le sommet du “Poggio la Croce”. A la fin du IV siècle av. J—C, apparait une nouvelle typologie résidentielle, appellée “habitat au fortifié en altitude”. Comme le témoigne les fouilles du “Poggio la Croce”, l'enceinte constituée de murailles contourne l'espace d'habitation et les ouvrages de terrassement en clarifient la structure habitative. Sur le site du “Poggio la Croce”, l'on a pu isoler à présent quatre édifices construits à l'intérieur de ces structures. Seulement, deux d'entre eux peuvent ètre identifiés avec certitude comme habitations. Tandis que les fonctions des deux autres seront définies dans les stades sucessifs des fouilles. De nombreux objets archéologiques, provenant de cet habitat, décrivent les activités exercées au quotidien, autant alimentaires que celles liées au tissage ou encore à la chasse, jeu etc ... Sur la surface d'habitation N°1, la quantité exceptionelle de graines brûlées retrouvées nous précise les habitudes alimentaires des habitants. Des informations ultérieures apportées par les nombreux restes d'ossements nous indiquent l'abbattage et la consommation de viande. L'existence de la “Vitis Vinifera”, parmi les graines prélevées, permet d'en remarquer la culture ancestrale sur le territoire, dont l'activité particulière est encore réputée aujourd'hui. Par contre, ce type de hameau semble présenter un système différent de gestion économique des ressources agricoles dans la région du Chianti. A cette période, nous pouvons considérer que les propriétaires prenaient leur résidence dans les centres urbains et laissaient le territoire en gestion à différentes catégories sociales de population, mandatées pour la location et l'exploitation des terres. Cette situation a conditionné une nouvelle typologie de villages, jamais connue auparavant. Pris au dépourvu au III siècle av. J—C par un événement violent, les habitants abandonnèrent ces villages en laissant derrière eux tous leurs effets. Ce sont les relevés des fouilles du “Poggio la Croce” qui nous le précisent. Une quantité d'autres indices archéologiques ont permis avec leur niveau de conservation, tels les éboulis conservés intacts après l'écroulement de l'habitation N°2, d'approuver cette hypothèse très vraisemblable.

Les Romains

L'occupation importante de la région du Chianti à l'époque romaine est encore insufisamment connue. Au lendemain de l'abandon de ces “habitats en altitude”, l'on assiste à un changement radical de la structure habitative. A l'époque romaine, la réoccupation des villages anciens fut un épiphénomène et les constructions permettent de penser à un type de gestion des ressources agraires moins intensif que auparavant.

 

L'aire archéologique du "Poggio la Croce": Activité. Deux zones distinctes partagent le site: d'une part, les traces archéologiques des différents hameaux que des groupes de diverse culture ont réalisés au cours de l'histoire, et d'autre part, la zone destinée à l'activité de l'archéologie expérimentale. Les évènements multiples et activités projetées ensemble auxquels le “Poggio la Croce” fait participer les jeunes et adolescents des communes du Chianti sont des ferments de socialisation qui font de ce lieu un centre régional. Toute l'année, des panneaux d'information, facilement repérables sur le site archéologique, en permettent la visite au public. Une manifestation au mois d'octobre, appelée “Le Mois pour l'Archéologie du Chianti”, rends possible la visite des fouilles archéologiques pendant les activités de recherche en cours. A ce mème moment, d'autres évènements au sujet des biens culturels sont programmés sur l'ensemble de la région du Chianti. A Radda in Chianti, il est possible sur rendez—vous de visiter le “Laboratorio della Memoria” (L'Atelier de la Mémoire) où sont entreposés provisoirement les objets archéologiques en provenance des fouilles. C'est là aussi où se déroulent les activités inhérentes à la vie féconde du site archéologique, le projet de recherche dont l'excécution et l'animation fructueuse revient entièrement aux soins de la coopérative “ArcheoProgetti” d'Impruneta. La totalité du programme que la coopérative “ArcheoProgetti” réalise sur la région du Chianti est le fruit d'une étroite collaboration entre la “Soprintendenza Archeologica” pour la Toscane, les administrations locales et la “Fondazione per la Tutela” du territoire du Chianti Classico. Pour tous renseignements et visites: tel 0577738189 - 0552313662

info@culturachianti.it

Organizzazione

Lo scavo archeologico è in concessione al Comune di Radda in Chianti, è di pertinenza territoriale per la Soprintendeza Archeologica della Toscana della Dott.ssa G.Carlotta Cianferoni, la direzione scientifica è affidata al Dott. Marzio Cresci della Cooperativa Archeoprogetti. I soci della stessa cooperativa eseguono, in collaborazione anche con altri professionisti, le attività di scavo, di didascalizzazione e diffusione dei risultati. Per questa ricerca c'è sempre stata un' attenzione particolare da parte di tutti i cittadini del Chianti, dei proprietari del terreno e anche una concreta disponibilità finanziaria da parte di numerosi operatori economici del territorio; dal 1994 è seguita con continuità dalla Fondazione per la Tutela del Territorio del Chianti Classico. Una consistente parte delle risorse necessarie è resa disponibile dalla stessa Cooperativa ArcheoProgetti con la specifica convinzione che la cooperazione nei beni culturali debba impegnarsi non soltanto a svolgere servizi ma anche a contribuire concretamente allo sviluppo della ricerca.

Per partecipare alle ricerche

E' possibile prendere parte alle ricerche di scavo e di studio sul popolamento chiantigiano da parte di laureandi o laureati in archeologia o discipline attinenti. Programmi specifici possono essere realizzati anche per appassionati associati ad organizzazioni del volontariato. Per ogni informazione si può contattare la direzione scientifica presso la Cooperativa ArcheoProgetti, via Fabbiolle n.1, 50023 Impruneta (FI), e-mail archeoprogetti@dada.it